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Durant les derniers mois, de nombreuses délégations d’hommes
politiques se sont bousculées pour aller rendre visite à l’opposition
vénézuélienne. Mais rien n’est spontané dans ces visites. Il
s’agit en réalité d’une campagne de communication bien orchestrée. Pour
preuve, le bref séjour de la délégation d’Aécio Neves et d’autres
sénateurs brésiliens à Caracas avec l’objectif que la « pression
internationale fasse en sorte que le Venezuela tienne des élections
libres ». Et pour mobiliser l’opinion mondiale, ils peuvent compter sur
l’appui actif des médias de leur pays. En effet, au Brésil la
quasi-totalité des médias est contrôlée par quatre familles. De plus,
récemment, trois monopoles de l’information latino-américains ont pris
cette sage décision : que 82 médias d’Amérique Latine écrivent au moins
une page par jour dans leur journal contre le Venezuela. (1)
1) Ces monopoles sont le GDA (Grupo de Diarios de las Américas),
l’ANDIARIOS (Asociación de Editores de Diarios y Medios Informativos) et
le PAL (Grupo Periódicos Asociados Latinoamericanos).
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ripresa da http://www.sinistra.ch/
fonte originale articolo
Récemment, trois monopoles de l'information latino-américains ont pris cette sage décision : que 82 médias d'Amérique Latine écrivent au moins une page par jour dans leur journal contre le Venezuela.
Durant les derniers mois, de nombreuses délégations d’hommes
politiques se sont bousculées pour aller rendre visite à l’opposition
vénézuélienne. Mais rien n’est spontané dans ces visites. Il
s’agit en réalité d’une campagne de communication bien orchestrée. Pour
preuve, le bref séjour de la délégation d’Aécio Neves et d’autres
sénateurs brésiliens à Caracas avec l’objectif que la « pression
internationale fasse en sorte que le Venezuela tienne des élections
libres ». Et pour mobiliser l’opinion mondiale, ils peuvent compter sur
l’appui actif des médias de leur pays. En effet, au Brésil la
quasi-totalité des médias est contrôlée par quatre familles. De plus,
récemment, trois monopoles de l’information latino-américains ont pris
cette sage décision : que 82 médias d’Amérique Latine écrivent au moins
une page par jour dans leur journal contre le Venezuela. (1)
Ces mêmes médias sont ceux qui utilisent la visite de Felipe Gonzalez,
ex-chef du gouvernement espagnol avec de nombreux leaders de la droite
latino-américaine(2), pour présenter le prisonnier Leopoldo Lopez comme
un saint innocent, rédempteur de la Patrie.
Seul Evo Morales a dénoncé le cynisme de la situation :
« quelle classe de socialiste rend visite à l’extrême droite
vénézuélienne ? S’il est socialiste alors pourquoi ne va-t-il pas à
Guantánamo ? C’est la preuve qu’en Europe, les socialistes sont les
meilleurs instruments du capitalisme ». (3)
Pour comprendre la portée de cette guerre médiatique ou de
quatrième génération, il suffit de jeter un œil au phénomène des
guarimbas qui a eu lieu au début de l’année 2014. Rappelons que
les médias privés et internationaux présentaient alors le Venezuela
comme un pays frappé par la guerre civile. Mais ils ne montrèrent
aucunement la mise en place de barricades ou guarimbas situées dans des
lieux stratégiques pour semer le chaos dans le pays. Les plans de
violence de l’opposition furent passés sous silence et les victimes des
guarimbas attribuées à l’État. Cette campagne médiatique avait pour
unique objectif de diaboliser le gouvernement de la révolution
bolivarienne et favoriser le programme des groupes d’extrême droite.
Mais cette guerre médiatique ne s’arrête pas aux frontières du Venezuela.
Actuellement, les médias dominants s’en prennent à la Révolution
Citoyenne de Rafael Correa, sous prétexte que ce dernier veut faire
adopter une loi sur l’héritage, loi qui ne concerne qu’une fraction
extrêmement minoritaire de la population puisqu’il s’agit que de 2% de
la population. Mais ce sont justement ces fameux 2% qui détiennent
encore un fort pouvoir économique mais aussi et surtout médiatique. Le
président équatorien a dénoncé ardemment les agissements de l’opposition
et a appelé son peuple et ses partisans à être vigilants face à toute
tentative de déstabilisation de son gouvernement. Rappelons que Rafael
Correa a été victime en 2010 d’une tentative de coup d’Etat qui comme
dans le cas vénézuélien en 2002 s’avéra être un échec cuisant pour
l’opposition putschiste.(4)
L’Équateur et le Venezuela sont les deux pièces essentielles d’un même puzzle.
Nous ne devons pas oublier ce que souhaite la droite latino-américaine
pour la Patria Grande. Nous la voyons agir sous nos yeux au Honduras et à
Haïti, pour ne prendre que ces deux exemples. Le premier, depuis le
coup d’Etat contre Zelaya est devenu le pays le plus violent du monde.
Une violence qui se dirige en premier lieu vers l’opposition, les
journalistes un peu trop indépendants et ceux qui luttent socialement,
comme le professeur Hector Martinez Motino, assassiné le 17 juin
dernier. Le second, Haïti, est une autre preuve de l’enfer dans lequel
l’impérialisme a plongé le pays depuis deux siècles et ce pour avoir osé
arracher sa liberté, son indépendance et avoir aboli l’esclavage.
L’unité des socialistes du XXIème siècle est nécessaire pour faire face
au putschisme.
Notes :
1) Ces monopoles sont le GDA (Grupo de Diarios de las Américas),
l’ANDIARIOS (Asociación de Editores de Diarios y Medios Informativos) et
le PAL (Grupo Periódicos Asociados Latinoamericanos). traduzione ita
ripresa da http://www.sinistra.ch/
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